Retour sur une première année de trail

Demain matin, avec le trail d’Auffargis, j’aurai bouclé ma première année de trail.

Par le passé, j’ai essentiellement couru sur le bitume, sur des distances allant du 10 km au marathon. J’ai d’ailleurs encore en mémoire le souvenir de mon premier marathon à La Rochelle, en novembre 2012, avec mon camarade Laurent (Merci encore Laurent ! Oui, merci de m’avoir fait sortir les running du placard, où elle dormaient depuis de trop nombreuses années).

Après le marathon de Paris, cinq mois après La Rochelle, j’ai été contraint de stopper un moment la course à pieds, pour me faire opérer d’une hernie inguinale. C’est donc avec une faim de loup que je m’apprêtais à rechausser mes chaussures préférées en fin d’année 2014. C’est alors que je me suis aperçu que je n’avais plus envie de courir… sur le bitume.

Tout naturellement (c’est le cas de le dire), je me suis tourné vers le trail, dont l’univers diffère énormément de celui de la course « sur route ».

Lors de cette première année, j’ai commencé par lire régulièrement des magazines où les photos de coureurs en montagne, forêt ou plaine, rivalisaient de beauté. Toutes ces courses en pleine nature m’ont mises l’eau à la bouche. J’ai donc planifié mon programme à compter du mois de février 2015 pour reprendre « sérieusement » la course à pieds, dans un cadre plus naturel. Mais je n’avais pas encore eu l’idée de l’aventure Lieusaint-La Tranche-sur-Mer qui se déroulera au mois d’avril prochain.

Au delà de l’environnement, j’ai découvert que la mentalité du « trailer » n’a rien à voir avec celle du « runner ». Quand l’un court à la sensation, l’autre court au cardiofréquencemètre. Quand le premier court après la distance, le second court après le temps. Quand le marathonien fait sa course seul, le trailer est souvent en bande… Toutes ces observations, je les ai faites à l’occasion des nombreuses courses effectuées au cours des douze derniers mois, de jour comme de nuit… car si le marathonien court de jour, le traileur peut aussi courir la nuit ! C’est d’ailleurs le cas des ultra-traileurs qui enchaînent les heures de courses pour parcourir de très longues distances.

 Inconsciemment, j’ai construit ma première saison dans la progressivité : progressivité des entrainements et des compétitions. Progressivité des distances et de la durée de course. Avec le Trail d’Auffargis qui se déroulera demain matin, je bouclerai la boucle… et ma première saison !

Saison 2015-2016

– La Griffon Yerres, le 15 mars, 17,5 km et D+115 m ;

– Les Arcades de l’Aqueduc, le 29 mars, 23 km et D+260 m ;

– Le Trail de Crève-cœur, le 12 avril, 25 km et D+360 m ;

– Le Trail du Tacot Briard, le 25 avril, 30 km et D+750 m ;

– Les 10 km de Sénart, le 1er mai (sur route, en 42’30 ») ;

– Le Trail des Cerfs, le 17 mai, 35 km et D+530 m ;

– La Foulée verte, le 31 mai, 15 km (sur chemin, en 1h03’30 ») ;

– Le Trail des Moulins, le 4 juillet, 50 km et D+1.100 m ;

– Les 10 km de Mirande, le 16 août (sur route, en 39’48 ») ;

– Le Cul d’enfer, le 30 août, 21 km et D+310 m ;

– La Sucycienne, le 6 septembre, 10 km et D+250 m (en 40’36 ») ;

– Le Trail du Four à chaux, le 4 octobre, 26 km et D+410 m ;

– Le Viaduc des Fauvettes, le 11 octobre, 50 km et D+1.400 m ;

– Les Carrières by night, le 7 novembre, 21 km et D+400 m ;

– La Chouette et le Hibou, le 28 novembre, 18 km et D+350 m ;

– La Petite Origole, le 6 décembre, 30 km et D+600 m ;

– La Sagittaire, le 24 janvier 2016,  21,5 km et D+200 m;

– Le Maxicross de Bouffémont, le 7 février 2016,  41 km et D+1.700 m.